De la pomme de terre et de sa découverte par les conquistadors à la « friterie » telle qu’on la connaît aujourd’hui, découvrez l’Histoire de la frite, bientôt classée au patrimoine immatériel de l’UNESCO.
Saviez-vous que...
... la pomme de terre a longtemps été interdite par l’Église, car elle était considérée comme une « plante diabolique » ?
... la guerre de Crimée a joué un rôle important dans la démocratisation du paquet de frites dans les fêtes foraines ?
... le premier témoignage mentionnant la frite date de 1760 ?
... sainte Thérèse d’Avila était une grande amatrice de pommes de terre frites ?
... certaines personnes développent un syndrome d’auto-brasserie et atteignent l’ivresse rien qu’en mangeant des féculents ?
... ce n’est pas à Bruxelles que l’on vend le plus de paquets de frites par jour mais... à Shanghai ?
... Marie-Antoinette accrocha des fleurs de pommes de terre à sa boutonnière afin d’encourager les Français à introduire ce mets sur leur table ?
Dans cet ouvrage original et décalé, Etienne Moulron invite le lecteur à une promenade gourmande autour de la frite, devenue un symbole, à travers ses origines, son histoire et les différentes façons de la cuisiner et de la manger !
Né en Belgique, pays à haute tradition humoristique, Etienne Moulron a travaillé plus de 35 ans dans le secteur de la librairie et de l’édition. Il est entré en humour, comme d’aucuns entrent en religion, et c’est en cet esprit qu’il fonda en 2006 à Cluny « la Maison du rire et de l’humour » et créa en 2008 le « Prix Humour de résistance » ! Il est l’auteur du livre « L’Humour Attitude, Petit Traité de Savoir-Rire » (Ed. de la Maison de l’Humour-2012) et du « Petit éloge de l’Humour et du savoir-rire en attendant la mort » (Ed. du Petit pavé-2017).
CLUNY – ÉDITION
LE 04/02/2018
Un Clunisois historien de la frite
Etienne Moulron, drôle
de Belge installé à Cluny consacre un livre à un sujet brûlant :
l’histoire de la frite. Un sujet pas si léger et truffés d’anecdotes
croustillantes.
Spécialiste de l’humour, Etienne Moulron
a, cette fois, décidé de se pencher sur un autre emblème de « la
belgitude ».
Comme tout Belge, Etienne Moulron est (quasiment) tombé dans une marmite de
frites quand il était petit. Lui qui vit maintenant depuis de nombreuses années
à Cluny, n’a jamais renié son amour pour le bâtonnet de pomme de terre. À tel
point qu’il lui consacre aujourd’hui un ouvrage entier. Le co-fondateur du
village du livre de Cuisery et papa des « Prix de l’humour de
résistance » signe Histoire passionnée de la frite ,
Un livre drôle et très instructif sur une petite gourmandise devenue emblème de
son pays au même titre que le surréalisme ou le Manneken-Pis. « Le rapport
des Belges à la frite les résume bien, note-t-il. Ils sont fiers de cette
spécialité et en même temps ils souffrent d’une petite gêne, d’un petit
complexe d’infériorité par rapport à la gastronomie française. »
Française ou belge la
frite ?
Mais au fait, les frites que l’on surnomme outre-atlantique
« french-fries » (frites françaises) sont-elles vraiment nées dans le
plat pays ? Dans son livre Etienne Moulron s’attaque à ce débat brûlant.
Une enquête qui entraîne le lecteur sur le Pont-Neuf de Paris ou à Namur sur
les bords de la Meuse. On y rencontre un certain Monsieur Fritz, Sainte Thérèse
d’Ávila et l’on y fait référence à la guerre de Crimée. Le Clunysois d’adoption
affirme au final : « La frite est bien née en Belgique au XVIIe à une époque où la France ne connaissait pas
encore la pomme de terre. »
La frite réunit tous
les Belges
Dans ce petit pays qui compte encore aujourd’hui 5 000 baraques à
frites, la spécialité concerne chacun : « Socialement la frite
intervient à tout niveau. Même les gens chics, même le roi, plongent leurs
doigts dans le paquet pour les manger. En Belgique certains en mangent tous les
jours ! » La petite allumette de pomme de terre est d’ailleurs l’un
des rares sujets qui parvient encore à unir les différentes communautés du
Royaume : c’est ensemble que Flamands et Wallons défendent l’entrée de la
frite au patrimoine immatériel de l’Unesco. À son retour d’une longue mission
dans la station spatiale, l’astronaute Frank De Winne a indiqué que son premier
souhait était de manger « un paquet de frites ». Lorsqu’elle rentre à
Bruxelles, c’est aussi la première chose que fait l’écrivaine Amélie Nothomb.
« Johnny a même fait un soir l’aller-retour Paris-Bruxelles pour faire
goûter les frites de la Grand-place à une jolie Parisienne », assure
Etienne Moulron.
Frites et bœuf
bourguignon
Lui-même, malgré son plaisir de vivre en
France reconnaît : « La plupart du temps, je trouve les frites belges
meilleures. » Le Clunysois a trouvé la meilleure façon d’accommoder ses deux
cultures : « Je mange des frites avec le bœuf
bourguignon ! »
Livre Histoire passionnée de la frite par Etienne Moulron,
Éditions Jourdan. 16,90 euros
C’est un peu facile, mais on ne résiste pas au plaisir d’écrire qu’Étienne Moulron a vraiment la frite.
ÉdA – 4060782165
Créateur du village du livre de Cuiserey en Bourgogne, le Tournaisien Étienne Moulron nous apprend tout sur la frite du pays de son enfance.
Bien qu’il se soit installé en France depuis quelques années déjà, Étienne Moulron ne renie rien du pays qui l’a vu naître en 1950. Et tout particulièrement à Tournai où il a suivi les traces de son papa Émile en travaillant au sein de la bien connue maison Decallonne avant de poursuivre chez Gallimard et Flammarion. Une dernière maison d’édition qui devait le conduire dans la capitale française. C’est aussi en France, à Cuiserez, en Bourgogne du Sud, qu’il fondait le village du livre en 1999.
«Humourologue» reconnu, Étienne Moulron a déjà signé deux livres consacrés à cette thérapie: «L’humour attitude, petit traité de savoir rire» édité par la Maison de l’humour en 2012 et «Petit éloge de l’humour et du savoir rire en attendant la mort» paru aux éditions du Petit pavé, en 2017. C’est toujours l’humour qui dicte le thème d’un autre ouvrage en cours de préparation et dont le titre se veut déjà très évocateur: «Quand on n’a que l’humour pour unique secours…!» Et quand on lui demande s’il est un projet qui lui tient particulièrement à cœur, Étienne Moulron répond: «Le rêve que je caresse depuis plus de 15 ans et pour lequel je me bats en frappant à toutes les portes: la création du futur Musée de l’humour de la francophonie en me rappelant cette phrase que répétait mon père, Émile Moulron, qui s’occupait de rayon disque chez Decallonne: “Il n’est point nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer”» (Guillaume d’Orange)»
Entre-temps, Étienne signe cette «Histoire passionnée de la frite» fraîchement sortie de presse aux éditions Jourdan. Un livre qui lui permet de renouer avec ses racines belges et à travers lequel il évoque, sans se départir de l’humour qui le caractérise, ce précieux symbole culinaire que le monde entier nous envie: la pomme de terre frite. Bien que truffé d’anecdotes aussi croustillantes que le produit qu’elles évoquent, ce livre, préfacé par un (autre) humoriste belge, Alex Vizorek, est une véritable encyclopédie sur la frite. De l’histoire de l’apparition de la pomme de terre sur notre continent, à l’anatomie de la frite, en passant même par les affaires judiciaires dans lesquelles notre frite nationale joua un rôle que l’on imagine même pas… Tout y passe.
Notre symbole national – qui fricote même avec l’Unesco – y est passé à la moulinette des connaissances recueillies à l’aulne de nombreuses recherches effectuées par notre Tournaisien bourguignon. En lisant attentivement son ouvrage on apprend, par exemple et avec étonnement, que ce n’est pas à Bruxelles que l’on consomme le plus de frites mais bien à Shanghai. Ou encore que Sainte-Thérère d’Avila était une grande amatrice de frites.
Lorsqu’on demande à Étienne Moulron s’il lui arrive encore d’en manger régulièrement au pays de Voltaire, il répond de go: «Les seules frites que je mange, et dont je raffole, sont celles que je prépare moi-même avec des bintjes trempées dans de la bonne graisse animale.»
Étienne Moulron revient au pays et sera présent chez Decallonne, le samedi 24 février, pour y faire dédicacer son ouvrage entre 16 et 18 h. Il également en direct sur RTL dans le cadre de l’émission «la curiosité est un vilain défaut», le mercredi 28 février dès 14 h. Le livre est disponible en librairie et sur les plateformes internet comme Amazon et la FNAC. http://editionsjourdan.com/histoire-passionnee-de-frite/
Dialogue entre Salomon et son conseiller en communication, Nissim Ben Yehouda : ʺL’humour est la voie de la spiritualité, dit Nassim. Dieu n’aime-t-il pas la plaisanterie ? Quand il dit à Abraham de venir sacrifier son fils et qu’au dernier moment, alors que son fils est attaché, il lui dit : « Non, finalement, c’était une blague », n’est-ce pas de l’humour ? D’ailleurs ne l’avait-il pas prénommé Isaac, ce qui signifie littéralement « celui qui rit » ? - C’est vrai, je n’y avais jamais songé. - L’humour est la solution à tous les problèmes Majesté. Je voudrais créer un groupe qui travaillerait sur l’humour comme une science nouvelle, Sire. - Je ne comprends pas, l’humour n’est pas une science. C’est un divertissement. - Ce n’est « pas encore » une science mais il peut le devenir. J’aimerais réunir ici quelques talents et créer un atelier de l’humour. …. Salomon lui donna son accord, mais sans percevoir ce que pourrait apporter un " atelier de l’humour ". ...
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